Le cinéma d’animation, c’est donner l’illusion du mouvement à partir d’images fixes.
Nous connaissons tous le cinéma d’animation actuel avec des personnages et des objets conçus par l’ordinateur (comme Toy Story en 1995, qui était le premier long-métrage de ce type), mais comment faisait-on avant … l’ordinateur ?
Et bien, c’est en 1937, à son arrivé à New York, que Norman McLaren (né en Ecosse en 1914 et mort à Montréal en 1987) développe des techniques d’intervention directe sur pellicule. Il gratte, peint … et crée ainsi de l’image et du son animé sans aucune caméra. Il est reconnu comme le précurseur de techniques qui ont marqué l’animation avant l’ère numérique.
Voici quelques techniques utilisées par Norman McLaren :
1955 : Blinkity Blank : Gravure sur pellicule noire 35mm à l’aide d’aiguilles et de lames de rasoir et coloriage à la main de ces gravures. McLaren a voulu provoquer un feu d’artifice de formes lumineuses qui se livrent un combat amical.
1958 : Le Merle : Découpage de papiers blancs articulés sur fond noir. Il s’agit ici d’une fantaisie visuelle illustrant une chanson traditionnelle québécoise racontant l’histoire absurde d’un merle qui perd une à une les différentes parties de son corps.